PROJET DE LONGUE DUREE POUR REGION ET PERSONNEL
2017 sera une année bien remplie pour Martijn Van Gastel, qui cherchait un partenaire solide pour reprendre les tâches d’un collègue entrepreneur agricole. A partir du mois prochain, le spécialiste de fertilisation commence une collaboration avec l’entreprise Van Eijck d’Alphen (Pays-Bas). Ensemble, ils bâtiront une entreprise durable et efficace avec une ample offre pour un public large. “La partenariat doit devenir une situation win-win tant pour les chauffeurs que pour la région.”
Grand territoire de distribution de lisier
Loonbedrijf M. Van Gastel a été fondé en 1993, année ou Martijn et Lizette achetaient un Vervaet à trois roues. Van Gastel a grandi à la petite entreprise agricole de son père Geert, et broyait herbe et mais avec son ami Anton Goosen. Les zones argileuses dans et autour de Woensdrecht formaient le territoire de distribution parfait pour leur lisier. Un succès total. Jour et nuit, Martijn était à l’œuvre avec l’automotrice. Après trois ans, un deuxième Vervaet, conduit par Richard, venait s’ajouter à la première machine. Le manque de temps forçait l’entreprise à laisser l’entretien entre les mains de sous-traitants, à l’époque. En 1998, l’entrepreneur déménageait de Woensdrecht vers le hameau de Wouwse Plantage. Il établit de bons contacts avec les transporteurs de lisier, ce qui permettait d’élargir la zone de distribution de façon significative. La mentalité de vouloir offrir plus que le standard, et des chauffeurs désireux de livrer du travail parfait reste très appréciée des clients.
Lorsque la législation limite les dates où l’on peut épandre du lisier, cela ce sent dans les portefeuilles. Aussi, Martijn décide de se mettre à l’arrachage de betteraves pour se donner de quoi faire après l’été. La première machine arrive en 2009. La grue sur chenilles utilisée pour le chargement de fertilisants solides est de temps en temps utilisée pour des travaux de terrassement et de démolition.
VANEICJK – VANGASTEL
Au début de l’année passée, Martijn a eu vent de l’arrêt ou de la diminution des activités de deux entreprises agricoles dans la région en 2017. L’une de ces entreprises est celle d’Anton Goosen, son ami. “Une belle opportunité”, explique Van Gastel. “Toutefois, je n’ai pas l’expérience pour ensiler une masse d’herbe dans des brefs délais, et une reprise n’est pas à sous-estimer sur le plan financier. Je n’ai pas envie de me mettre dans les problèmes et veux m’y prendre de façon responsable. C’est pour cela que j’ai contacté Ronald, Ton et Simon Van Eijck. Une entreprise exemplaire avec laquelle j’ai collaboré dans le passé. Ils sont innovants et disposent d’expérience et des forces. Exactement ce dont j’ai besoin. Heureusement, ils étaient enthousiastes. Nous allons copier le concept qu’ils ont à Alphen pour ici. Entreprise agricole version 2.0, bien qu’on préfère ne pas utiliser ce terme obsolète: on préfère parler d’ AGRO, TERRE & ESPACE VERT’. L’entreprise agricole M. Van Gastel sera donc entièrement absorbé par la nouvelle entreprise, dans laquelle Van Eijck investira donc également. Ensemble, les partenaires forment l’entreprise “VANEIJCK – VANGASTEL”.
Travailler efficacement
Avec la reprise de van Goosen, on reprend aussi cinq tracteurs Fendt, une ensileuse Krone Big X 700 et deux autochargeuses Strautmann. “Il faudra voir de quel matériel nous avons besoin, car il y a encore des machines qui ne sont pas encore à leur maximum à Alphen. Au début, il faudra chercher. Mais si on remarque qu’on n’a pas assez de capacité, on investira immédiatement. On se verra chaque semaine dans la phase de départ”, dit-on. Il est bon de savoir qu’Anton Goosen continuera à travailler pour la nouvelle entreprise. Planificateur Richard jouera également un rôle important, il sera le point de contact de l’entreprise. Il planifiera tous les travaux avec efficacité et assurera qu’on ne se court pas dans les pieds. L’entreprise a travaillé jusqu’à 75 km au nord, et van Eijck se trouve à la même distance vers le bas. Un grand territoire avec des terres sableuses, argileuses et limoneuses. Plus qu’assez pour être certains de toujours pouvoir travailler quelque part. S’il n’y a pas assez de betteraves d’un côté, il y’en a peut-être de trop de l’autre.
Plus de Vervaet que de tracteurs
Jusqu’il y a peu, van Gastel avait plus de Vervaet que de tracteurs. Une machine à trois roues pour le travail aux pendillards, une à cinq roues pour l’engrais, un autre pour le lisier. Avec deux arracheuses de betteraves, la collection est complète pour l’instant. Cet hiver, Martijn a fait des affaires à Biervliet. La machine à cinq roues sera remplacée par une nouvelle, et un tricycle rebuild viendra s’ajouter à la collection. Une machine qu’ils comptent dépouiller avant de monter un zwenkarm sur le chassies utilisé lors du travail aux pendillards. Ceci se passera à l’atelier où s’effectueront également entretiens et réparations. De plus, Martijn dispose d’un tracteur à chenilles Challenger et de Fendts 920 et 924. Ceux-ci se trouvent devant le Kurstjens à 3 essieux avec installation de pesage et de prise d’échantillons. Van Gastel ne choisit pas la marque, mais la qualité.
Spécialiste des pendillards
La première combinaison à pendillards était un tricycle Vervaet avec réservoir de quatre cubes. Après cela, le Challenger a rejoint la machine. “En théorie, le tracteur à chenilles est la combinaison idéale avec sa pression au sol de 0,38 kg/cm2. Et pourtant, nous l’utilisons surtout en champ labouré, car la manœuvre en tournière n’est pas pratique. C’est pour cela que nous allons travailler avec le Vervaet dépouillé. Avec la machine à pneus, nous pouvons faire toutes les parcelles en une fois. Le bras téléscopique est fixé le plus bas possible sur le châssis afin de bien répartir la pression. Au plus haut le bras téléscopique, au plus de pression sur les pneus arrières. On ne compte pas monter de réservoir, cela coûte plus d’énergie que de pomper directement. Les deux combinaisons sont équipées d’un épandeur de douze mètres de large avec clôture de section et GPS.” Martijn a acheté trois systèmes GPS de JD cet hiver. Comme il aime la simplicité, c’est facile d’avoir le même équipement. A partir de la mi-février, l’entreprise van d’abord aider sur les grandes pâtures des éleveurs afin de permettre à la machine à cinq roues de faire le travail seul plus tard. Après cela, ils passent au polder. Au printemps, Van Gastel louera encore un et demi ou 2 combinaisons de pendillards. Si tout va bien, 30 camions par combinaison, par jour sont à attendre.