A la fin avril, on célébrait un moment historique au siège JCB: la production du 200.000ième chargeur télescopique KCB. L’occasion pour Entreprise Agricole de présenter une rétrospective sur l’évolution de quatre décennies de chargeurs télescopiques JCB.
Le 3 octobre 1977, le premier chargeur télescopique JCB quittait l’usine de Rocester, à Staffordshire. Au cours de la première année de production, 300 unités furent assemblés par une équipe de collaborateurs relativement petite. Aujourd’hui, 800 collaborateurs assurent la production de milliers de chargeurs télescopiques par an. L’histoire du chargeur télescopique JCB débutait avec la production d’un modèle, le 520. C’est là que la gamme de chargeurs télescopiques parés du jaune typique s’est étendue vers 90 modèles différents, dont 88 sont construits en Grand Bretagne pour le marché mondial, et 2 en Inde pour le marché local.
Utilisable partout
Le chargeur télescopique JCB était une idée du fondateur de l’entreprise, Joseph Cyriel Bamford. Au début des années 70, JCB n’était actif que dans l’urbanisme, sa gamme comprenant des combinaisons de pelles, des chargeuses sur pneus et des grues sur chenilles. Le marché étant à la recherche d’un véhicule universel permettant de manipuler des produits de construction en hauteur de façon sûre et rapide, JCB se mettait au développement d’un chargeur télescopiques, comme alternative pour les chargeurs. Als alternatief voor ruwterrein heftrucks ontwikkelde JCB een verreiker. La première série fut nommée 520 et s’avérait être une innovation majeure. La stabilité et la combinaison d’une grande portée à la hauteur de relevage ont fait que le chargeur télescopique était vite intégré dans le secteur de la construction, de l’entretien et de la réparation. Très vite après l’introduction, le secteur agricole découvrait également les avantages du chargeur télescopique. Les premiers chargeurs télescopiques ne tardaient pas à faire leur apparition aux entreprises agricoles. Un chargeur télescopique permettait de déplacer des montagnes, comme charger du lisier chimique, remplir une caisse et vider une grange de pommes de terre. La cabine se situant en position centrale à gauche, il y a de la place pour une lourde flèche dépliable qui se positionne au-dessus de la partie arrière. Cette construction permet au chargeur télescopique de pouvoir assumer bien plus qu’un chargeur ou tracteur avec chargeur frontal. De plus, le guidage à quatre roues assure une grande maniabilité et des manœuvres précises. Toutefois, un chargeur télescopique est capable de bien plus que du simple travail avec une caisse. Grâce au développement d’un cadre de rechange rapide avec vanghaken pour le couplage d’un grappin à balles et d’une fourche de fumier/fourrage, le chargeur télescopique est vite devenu populaire aux élevages laitiers.
520 marque le début
Le 520, introduit en 1977,, avec une capacité de relevage de 2,25 tonnes, fut vite accompagné par le 520 M: une version plus simple du 520 avec flèche mono. Cette année-là, le 525, ayant une plus grande capacité de charge que le 520, fut introduit. La deuxième génération du 520 faisait son entrée sur le marché en 1981. Ces modèles avaient un poids propre moins élevé et étaient conçus comme le 520 M. La transmission 4×4 était une option, et une plus grande taille pour les roues arrières assurait plus de traction et de stabilité. Le 525-4 et 520-4 (4 représente la transmission 4×4), chacun équipé d’une flèche en deux parties, recevaient la médaille d’argent de la Royal Agricultural Society en 1981. En 1982, la marque “Loadall” apparaissait pour la première fois sur les chargeurs télescopiques JCB. En 1986, la série se composait de quatre modèles: le 520, 525, 530 et 540 avec six machines équipées de flèches télescopiques et deux de flèches mono, à transmission à deux roues ou en 4×4 et une cabine sécurisée our une construction en cage ouverte. Le moteur était un diesel Perkins 4.236 à puissance de 75 chevaux. Les Farm Special 520-4 et 520-4HL avaient des versions turbo à 89 chevaux. La transmission à suspension pendulaire JCB Powertrain se composait d’un convertisseur de couple, un omkeerkoppeling powershift et une boîte de 4 vitesses entièrement synchronisée avec essieu à cardan vers l’essieu avant. La vitesse maximale était de 28 km/h. En 1989, suivaient le 525-58 et 525-67 avec moteur à l’arrière, quatre roues de tailles égales, un placement plus bas de la flèche dans le châssis et une cabine grise, mais surtout la combinaison de la transmission 4×4 et à quatre roues. A l’époque, ces caractéristiques donnaient des possibilités jamais vues en termes de maniabilité.
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