Il y a exactement trente ans, Ford New Holland introduisait bon nombre de nouveautés. Celles-ci étaient présentées par Ford New Holland Belgium au cours de la semaine internationale de l’agriculture de Bruxelles du 7 au 14 février. 

 

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Moissonneuses-batteuses TX

Ford New Holland a présenté la nouvelle série TX en 1988 avec un choix entre trois modèles : le TX 32, TX 34 et TX 36. Les trois modèles étaient disponibles avec un caisson de nettoyage fixe ou à nivelage automatique pour le travail en terrain en pente. Les deux versions avaient un sol de préparation ainsi qu’une table de coupe pouvant être placée en biais et indépendamment du châssis. Le diamètre du tambour était de 60cm et la largeur de 156cm pour le modèle haut de gamme TX 36. Les moteurs turbo à six cylindres de Ford variaient en puissance : 155, 183 ou 220 ch. La capacité du réservoir à grains commençait à 5600l, jusqu’à 7700l pour le TX36. Ce dernier était à entraînement hydrostatique.

 

Série presses à petites balles 500

Les presses à petites balles New Holland pour le marché européen étaient construites à Aylesbury, au Royaume-Uni, jusqu’à la fermeture de l’usine. La production a été reprise par le siège New Holland de l’époque à Dijon (France), avant que la production des nouveaux modèles 565, 570 et 575 ne déménageait vers New Holland en Pennsylvanie aux Etats-Unis suite au cours du dollar avantageux.

La largeur du ramasseur variait de 179cm pour les modèles 565 et 570 à 204 cm pour le plus grand modèle, le 575. Les 570 et 575 étaient les seuls à être commercialisés dans le Benelux. Par rapport à la génération précédente, les 900, les 570 et 575 avaient six lamiers à dents, ce qui donnait une transition du produit plus fluide vers le nouveau système d’amenage baptisé Flow-Action. Le modèle 570 avait deux rotors, le modèle 575 en avait trois. Les noueurs New Holland, système Deering, pouvaient être équipés d’un système de graissage central. Les New Holland 570 et 575 s’avéraient être des presses fiables dès l’introduction. Chez beaucoup d’entrepreneurs de travaux agricoles, ces presses à petites balles sont encore utilisées de nos jours. Les presses à petites balles BC5060 et 5070 que nous connaissons aujourd’hui sont quasiment identiques au 570 et 575, à quelques détails près.

Presse à grandes balles type 2000

La presse à grandes balles 2000 était la réponse de New Holland aux presses Hesston 4700 et 4800, très populaires à l’époque. Le 2000 était développé pour presser de la paille et du foin et était construit à l’usine New Holland au Nebraska (Etats-Unis). Le 2000 ne disposait pas d’une chambre de pré-compression, comme les presses Hesston, mais d’un système d’amenage variable pouvant être réglé de manière hydraulique par le conducteur selon la taille de l’andain. Dans le cas d’un andain étroit, l’amenage était rétréci. Pour un andain lourd et large, il était agrandi. Ainsi, la chambre de pressage était toujours remplie sur toute sa largeur et sa hauteur à chaque coup, ce qui donnait des paquets uniformes. Le piston avec une longueur de coups de 72 cm faisait 35 coups par minute. Cinq noueurs simples et aiguilles aux pointes en fonte faisaient partie du système de nouage. Le triple réglage de densité du canal de presse était commandé depuis la cabine via la boîte de contrôle électrique Bale Command, la même que celle qui se trouvait sur le New Holland D1000.

Broyeurs traînés 525 et 550

Les ensileuses tractées 525 et 550 étaient les successeurs des modèles 719 et 819. Ils étaient munis d’un nouveau tambour à 15 ou 30 lames en J. Cette nouvelle forme des lames donnait une longueur de coupe allant de 6 à 32mm ainsi qu’une augmentation de capacité de 15%. Les deux ensileuses étaient équipées d’une boîte réversible ainsi que d’un détecteur de métal. On pouvait les équiper d’un ramasseur de 170 cm de large ou d’un outil frontal pour maïs à 2 rangs. Le 525 convenait pour des puissances de 75 à 135 chevaux, alors que le 550 pouvait être combiné à des tracteurs avec des puissances allant jusqu’à 175 ch. Les 525 et 520 étaient produits à Zedelgem, les marchés les plus importants étaient le Royaume Uni et la Scandinavie.

 

Ensileuses automoteurs 1805, 1905 et 2205

Les modèles 1805, 1905 et 2205 devaient remplacer les 1800, 1900 et 2100 et étaient construits à Zedelgem. Grâce à l’application d’un système d’aiguisage de lames breveté pour le tambour à 12 lames ainsi qu’un réglage automatique de la lame fixe, les 1805, 1905 et 2205 pouvaient mieux transformer leurs capacités moteur de 220, 300 et 340 ch en capacité d’ensilage, réduisant la consommation de carburant des moteurs DAF. Les rouleaux conditionneurs construits aux États-Unis pour le maïs avec un taux de matière sèche très élevé. Le conditionneur a été développé comme module intégrale facile à monter ou démonter. L’outil frontal pour maïs à six rangs, livrable pour les 1905 et 2205, était disponible avec un système d’aide à la conduite automatique. Deux capteurs à l’avant de l’outil frontal envoyaient des signaux vers les roues de guidage pour une correction automatique de la direction. Tous les modèles étaient disponibles avec transmission 4×4.

 

 

Ford New Holland Belgique

Cette illustration se trouvait sur les brochures informatives de Ford New Holland à l’époque et fait référence aux liens étroits de Ford et New Holland en Belgique, plus précisément avec Ford Tractor Belgium LTD (Anvers) et Ford New Holland NV à Zedelgem, près de Bruges.

A la fin des années 80, Ford New Holland était non seulement un fabricant avant-gardiste, mais également un employeur important en Belgique. Les sièges de Zedelgem et d’Anvers avaient un rendement total de 31 milliard de francs belges (867 million d’euro) et employaient 3450 et 1900 collaborateurs. A Zedelgem, le rendement était de 13 milliard de francs belges, dont 96% était exporté. Pour Ford Tractor Belgium à Anvers, il s’agissait de 18 milliard de francs belges et 99%.

 

Texte : Jan Ebinger Images : archives Jan Ebinger